Acheter des followers sur les réseaux sociaux, cette pratique, de plus en courante,
est dès maintenant sanctionnée par de grands groupes industriels.

Augmenter le nombre de ses abonnés en payant

Unilever a annoncé qu’il ne fera plus faire appel aux influenceurs dont le nombre d’amis s’est élevé artificiellement, c’est-à-dire en ayant rétribué des personnes pour qu’elles s’abonnent à leur compte Facebook, Twitter ou Instagram.  Ce géant de l’industrie possède des marques prestigieuses dans plusieurs domaines de la cosmétique et de l’alimentation. Pour augmenter sa notoriété et communiquer une image dynamique, demander à des influenceurs de promouvoir une marque est devenu une excellente stratégie commerciale. Tandis que certains ont réellement une réputation dont l’envergure va donner un coup de fouet aux ventes de ce qu’ils promeuvent, d’autres se servent de leviers moins honnêtes. Presque la moitié des personnalités influentes sur Internet ont déjà eu recours à cette augmentation fictive de leurs abonnés.

Pourquoi faire appel à des influenceurs ?

Comme la confiance du public est au cœur de la communication autour d’un produit, et, puisque 90 % des consommateurs réagissent plus à une publicité faite par une célébrité, Unilever souhaite continuer à se servir de leur sphère d’influence tout en vérifiant qu’elle existe réellement. Heureusement, toutes ces personnalités ne recourent pas à ce modèle. De plus, cette méthode est très limitée puisqu’il suffit de regarder l’identité des abonnés, dont l’absence de photo de profil ou un prénom récurrent montrent que ce ne sont pas de « vraies » personnes mais des identités liées à des bots. Avec cette annonce, le tri va donc être fait entre les célébrités qui gonflent leurs followers et celles qui sont suivies par de fervents admirateurs.

Elodie (Netbuzz)

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