Nous avons rencontré Paella Chimicos,
en résidence artistique aux Frigos,
pour une interview en vidéo.

Paella chimicos

Où voir les œuvres de Paella Chimicos ?

Si, au détour d’une rue, sur une porte, une gouttière ou simplement sur un mur, vous voyez un drôle d’homme dont la tête est une spirale, c’est que vous avez la chance d’être devant une des œuvres de Paella Chimicos. Ses affiches sérigraphiées et ses tracts collés sur des supports urbains ont été exposés plus d’une centaine de fois dans des galeries ou lors de manifestations artistiques. Il est présent régulièrement à la galerie Frédéric Roulette, spécialisée dans le mouvement artistique de la figuration libre. Toujours dans sa vision de s’approprier les espaces urbains, il participe en 2010 au projet du M.U.R., acronyme de modulable urbain réactif, en collant une affiche de trois mètres sur huit rue Oberkampf. DEPUIS 1985 IL ŒUVRE Actuellement en résidence d’artiste aux Frigos, il continue à réaliser des œuvres où il revendique sa liberté de créer.

Des affiches qui provoquent une interrogation

Avec son bonhomme à tête de spirale, l’affichiste couvre les murs de Paris depuis les années 1980. Dans la lignée des tracts et affiches créées en mai 68, il revendique une forme d’expression non conventionnelle. En intégrant Les Frigos dès leur ouverture, en 1985, il possède un atelier, un lieu indispensable pour se concentrer sur ses créations, qu’il pose ensuite dans les rues de la capitale française. Dans ses visuels, les phrases tournent autour des figures et des objets représentés, dans un jeu de spirale, que l’artiste reprend sur le visage du bonhomme emblématique de ses œuvres. Comme une provocation, ces questions marquent les consciences en nous obligeant à nous interroger sur leur sens. Une forme de retour sur soi-même, d’interrogation sur la société actuelle marque les œuvres de ce street-artiste très actif.

Pour mieux le connaître, la rédaction de Netbuzz a rencontré Paella Chimicos pour une interview vidéo aux Frigos, dans son atelier.

Elodie, Marek (Netbuzz)

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