Mardi dernier, près du célèbre musée d’art contemporain Georges-Pompidou, un pochoir de Banksy a été volé.

Des voleurs attirés par des œuvres d’art faciles à emporter

Banksy avait revendiqué ce graffiti en juin 2018, sur son compte Instagram. Le vol de son œuvre, qui représente un rat tenant une bombe, a eu lieu dans la nuit du 1er au 2 septembre 2019, rapporte LCI. L’info a été reprise par France Culture, qui explique que le Centre Pompidou a déposé une plainte pour cette détérioration d’un panneau de signalisation. Le commissariat du 4e arrondissement de Paris a classifié cette affaire en vol d’œuvre d’art.

Ce n’est pas nouveau, les street artistes savent que leurs œuvres sont appelées à disparaître. Parfois, c’est une politique communale et un recouvrement de l’affiche ou de la peinture qui est mis en œuvre. Mais, de plus en plus souvent, des vols sont commis pour tenter de revendre un graffiti posé par un artiste de rue célèbre. La cote des œuvres de street-art n’arrête pas de s’envoler et cet engouement motive les voleurs à enlever directement dans la rue le support graffé, parfois même en plein jour.

Les petits monstres et aliens pixelisés d’Invaders ont eux aussi subi le même sort, tout comme certaines œuvres de C215 ou encore de Fafi. Elle a beaucoup posé dans les rues de Toulouse à la fin des années 1990 et au début 2000. Récemment, elle est revenue dans la Ville rose et a dessiné une de ses célèbres fafinettes sur un transformateur électrique le 18 août 2019. Le lendemain, la porte ornée de son œuvre a été dérobée. Relayée sur Twitter par Jean-François Audiguier, la nouvelle a amusé Fafi, qui avait ajouté un commentaire plein d’humour sur son profil Instagram.

Pour en savoir +

Une très belle série vidéo sur Arte retrace le parcours des artistes de rue.

Notre article sur Banksy publié en 2018 dans les News Art de Netbuzz.

Un article dans Le Monde sur le vol des œuvres de street-art.

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